Donald Trump, après le désinfectant, ne veut plus faire des points presse

Après 50 points presse en deux mois, Donald Trump n’a pas tenu de conférence ce samedi et n’a pas l’air pressé de revenir face aux journalistes pour parler coronavirus.

ASSOCIATED PRESS | Donald Trump – (photo d’illustration)

Le dérapage de trop? Quarante-huit heures après avoir créé une polémique mondiale et engendré bon nombre de moqueries en suggérant de traiter le Covid-19 au désinfectant, Donald Trump a tweeté ce samedi 25 avril que ses points presse quotidiens sur l’épidémie liée au coronavirus ne méritaient pas qu’il y consacre du temps, 

A quoi ça sert d’avoir des conférences de presse à la Maison Blanche quand ces nuls de médias ne font que poser des questions hostiles et refusent ensuite de rapporter la vérité ou les faits de manière exacte, a écrit le président républicain. Elles font des audiences record, et le peuple américain n’a rien d’autre que des Fake News. Ça ne vaut pas le temps et l’effort!, a-t-il tweeté.

Des propos qui semblent confirmer des informations de médias américains selon lesquelles, piqué au vif par les questions sur sa gestion de la crise sanitaire, il envisageait de cesser ses conférences de presse, retransmises sur des chaînes de télévision du câble, et qui peuvent parfois durer plus de deux heures.  

Le président des États-Unis, le pays le plus endeuillé par la pandémie avec plus de 53.000 morts, avait créé la stupéfaction jeudi lors d’un de ces points presse.

Je vois que le désinfectant l’assomme (le coronavirus) en une minute. Une minute. Et est-ce qu’il y a un moyen de faire quelque chose comme ça avec une injection à l’intérieur ou presque comme un nettoyage?, avait-il déclaré.

Donald Trump a finalement assuré vendredi s’être exprimé de façon sarcastique, avant de mettre un terme, dans la soirée, à sa conférence de presse après seulement une vingtaine de minutes, sans pour une fois prendre de questions. Ce samedi, après 50 points presse en deux mois, la Maison Blanche n’en a tenu aucun.

Donald Trump, qui brigue un second mandat en novembre à la Maison Blanche, a utilisé ces briefings pour vanter les politiques menées par son administration, rejeter les critiques et s’en prendre à la Chine, aux démocrates et aux journalistes américains.

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