Cette pièce de 50 pence, dont le tirage a connu quelques péripéties, sera tirée à trois millions d’exemplaires.
À l’occasion du Brexit ce vendredi 31 janvier, le Royaume-Uni va lancer une pièce de 50 pence (0,60 euro), qu’il a toujours refusé d’adopter, pour marquer l’événement.
Cette pièce, qui sera frappée à trois millions d’exemplaires (et vendue entre 10 et 950 livres selon le métal), est supposée marquer un nouveau chapitre dans l’histoire du Royaume-Uni.
Elle est estampillée de la sentence Peace, prosperity and friendship with all nations (Paix, prospérité et amitié avec toutes les nations), qui s’inspire du discours inaugural de Thomas Jefferson à la présidence américaine en 1801.
Problème (un de plus pour cette pièce de collection), le célèbre écrivain britannique Philip Pullman a pointé du doigt l’oubli d’une virgule dans cette sentence, publiant un tweet critique cette semaine, comme l’a repéré Le Point. Il appelle même au boycott de la pièce.
La virgule de série, dite aussi ‘virgule d’Oxford’, se place dans une énumération juste avant le ‘et’, le ‘ou’, ou le ‘ni’ final de la phrase, précise Le Point.
Un million de pièces refondues à l’automne 2019
Ce n’est finalement qu’une péripétie de plus pour cette pièce. En octobre, le Trésor britannique avait en effet dû suspendre sa production en raison du report du Brexit, programmé le 31 octobre puis repoussé, pour la troisième fois, en cette fin du mois de janvier. Un million de pièces avaient dû être fondues.
La décision de reprendre la production avait été prise peu après la victoire écrasante des conservateurs, menés par le très pro-Brexit Premier ministre Boris Johnson, aux élections anticipées du 12 décembre.