Facebook, Amazon, Apple… Les GAFA passés sur le gril au Congrès américain

Trop gros, trop puissants, trop anti-conservateurs… Les PDG des quatre géants du web ont été sévèrement questionnés par les membres de la commission judiciaire de la Chambre des représentants.

GAFA

Quatre patrons dont les entreprises dominent largement l’internet mondial face à des élus américains remontés contre cette toute puissance qui leur échappe: l’audition des GAFA au Congrès s’est ouverte mercredi 29 juillet à Washington.

La commission judiciaire de la Chambre des représentants doit examiner la domination d’Amazon, Apple, Facebook et Google. Ils ont trop de pouvoir, a assené, d’emblée, David Cicilline, le président du sous-comité sur la concurrence. Et ils vont certainement émerger (de la pandémie) encore plus forts et plus puissants qu’avant.

Si le Congrès ne force pas les ‘Big Tech’ à être équitables, ce qu’ils auraient dû faire il y a des années, je le ferai moi-même avec des décrets, a menacé Donald Trump avant même que la séance ne commence.

La domination des GAFA en question

Sundar Pichai (Alphabet, maison-mère de Google), Tim Cook (Apple), Mark Zuckerberg (Facebook) et Jeff Bezos (Amazon), sont auditionnés par visioconférence, pandémie de coronavirus oblige. 

Leurs entreprises, qui, combinées, valent environ 4.780 milliards de dollars en Bourse, ont largement contribué à la croissance américaine et permettent au pays de dominer l’internet mondial, de la communication au e-commerce.

Mais leur emprise sur les données, moteur de l’économie numérique, inquiète en termes de respect de la concurrence et aussi de la vie privée, surtout depuis les scandales des interférences étrangères dans les élections de 2016.

A gauche comme à droite, et à moins de 100 jours des élections, certains élus se sont montrés particulièrement remontés contre les réseaux sociaux.

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