Depuis ses propos sur la bonne année, le rappeur d’origine Congolaise, dont les demandes de naturalisation ont déjà été rejetées, est dans le collimateur du ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin.
Ce mardi 25 janvier, le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin était l’invité de la matinale de France Inter, émission pendant laquelle il est revenu sur les récentes excuses de Gims pour ses propos controversés.
L’homme politique a tenu les propos suivants:
Je ne vais pas rentrer dans les cas particuliers mais on a déjà refusé la nationalité française à ce monsieur. Je veux dire qu’il y a un article très simple du code civil, l’article 21-24. Nul ne peut être naturalisé s’il ne justifie de son assimilation à la communauté française. De manière générale, les tenants de l’islam rigoriste ne sont pas une bonne preuve de l’assimilation à la communauté française.
Gérald Darmanin
Au cours du weekend dernier, dans une interview qu’il a accordé au JDD, le rappeur a dit regretter sa vidéo dans laquelle il appelait, le 1er janvier en tant que musulman, ses 2,9 millions d’abonnés sur Instagram et Snapchat à ne pas lui souhaiter la bonne année.
Rappelons que la vidéo avait alors fait un tollé dans la classe politique française, notamment auprès de la ministre déléguée chargée de la Citoyenneté, Marlène Schiappa, qui lui avait demandé de s’expliquer.
La star du rap Congolais, pour avoir vécu en France presque toute sa vie, compte également redemander la nationalité française qui lui a été refusée.
Dans son plaidoyer, Gims a fait cette declaration:
Ne pas être Français, c’est l’un de mes plus grands regrets. Tous mes souvenirs sont en France. […] Quand je voyage au Qatar, aux États-Unis… je me présente comme un artiste français. Pas congolais, explique-t-il. Il me manque ‘le papier officiel’. Mais ça, ça ne dépend pas que de moi. Apparemment le refus est lié à un délit que j’aurais commis quand j’étais mineur. Mais mon casier est vierge.
Maitre Gims
Maître Gims, né Ghandi Djuna, est un rappeur français né en mai 1986 à Kinshasa, au Zaïre. Arrivé en France à l’âge de 2 ans, il vit une enfance difficile : fils de sans-papiers, il est placé dans une famille d’accueil, puis habite dans des squats parisiens.