Créé en 2012 sous Barack Obama, le programme de protection des Deamers est dans le collimateur de Donald Trump depuis son entrée en fonction.
Un juge fédéral américain a invalidé ce samedi 14 novembre les restrictions imposées par la Maison Blanche à un programme de protection de jeunes arrivés clandestinement aux États-Unis lorsqu’ils étaient enfants.
Ce programme avait été adopté sous Barack Obama en 2012 pour régulariser la situation de centaines de milliers de jeunes sans papiers, arrivés enfants aux États-Unis, connus sous le nom de Dreamers (rêveurs en français). En juillet dernier, le gouvernement américain avait annoncé qu’il n’accepterait pas de nouvelles demandes pour intégrer ce programme et qu’il ne renouvellerait le statut de ceux l’ayant déjà obtenu que pour un an, contre deux auparavant.
Le juge de New York a cependant estimé que Chad Wolf, le ministre américain à la Sécurité intérieure, qui exerçait ses fonctions par intérim au moment où il a décrété ces nouvelles restrictions, “n’occupait pas légalement” son poste. Chad Wolf n’avait alors pas été confirmé dans ses fonctions par le Sénat américain.
Le président Donald Trump avait décidé en 2017 de mettre un terme au programme de protection DACA. Mais la Cour suprême lui a infligé un camouflet à la mi-juin, en jugeant sa décision arbitraire, notamment parce que le gouvernement n’avait pas suivi les règles de procédure.
Le président élu Joe Biden a promis de remettre en oeuvre ce programme, au moment de sa prise de fonction le 20 janvier. Environ 700.000 personnes en bénéficient, la plupart d’entre elles étant originaires d’Amérique latine.