Etats-unis: Trump avertit que le résultat de l’election pourrait ne jamais être connu

Le président américain a de nouveau exprimé des doutes sur la fiabilité des résultats du scrutin du 3 novembre, alors que de nombreux électeurs devraient préférer le vote par correspondance.

Le président américain Donald Trump à la Maison Blanche le 6 août 2020. – SAMUEL CORUM / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / GETTY IMAGES

Le président américain Donald Trump a mis en garde ce vendredi qu’il faudrait peut-être des semaines, voire des mois, pour connaître le résultat du scrutin du 3 novembre prochain.

En pleine polémique sur la poste, le républicain martèle depuis des semaines que le résultats très attendu pourrait être retardé. L’inquiétude grandit alors qu’un afflux extraordinaire de votes par correspondance, dû à la pandémie de Covid-19, pourrait déborder les organisateurs du scrutin.

On n’aura jamais un résultat de l’élection le 3 novembre, a-t-il déclaré ce vendredi lors d’un discours près de Washington. On ne va selon moi pas pouvoir savoir comment se termine cette élection pendant des semaines, des mois, peut-être jamais.

L’inquiétude d’une ingérance étrangère

A la traîne dans les sondages derrière Joe Biden, Donald Trump accuse les démocrates de pousser au vote par correspondance pour pouvoir manipuler les résultats. Mais il a aussi évoqué un problème logistique si le nombre de bulletins envoyés par courrier explosait comme attendu, dans ce pays à l’histoire déjà marquée par des résultats controversés et de longues journées de comptage.

Nous n’y sommes pas préparés, 51 millions de bulletins. Cela va être extrêmement humiliant pour notre pays, a ajouté le président américain. C’est un problème très grave pour la démocratie.

Mercredi, un haut responsable américain chargé de protéger l’intégrité du scrutin a confié que sa plus grand inquiétude portait non pas sur une possible ingérence étrangère avant l’élection, mais après le vote du 3 novembre. Si les tentatives d’influence de la Russie, de la Chine, de l’Iran et d’autres pendant la campagne le préoccupent aussi, William Evanina, directeur du Centre national du contre-renseignement et de la sécurité (NCSC) s’est dit inquiet à partir du jour de l’élection. Nous devons nous préparer, en tant que nation, à ce que notre élection ne soit pas décidée le 3 novembre, a-t-il ajouté.

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