CEDEAO: Pas de nouvelles sanctions pour le Burkina Faso

Les dirigeants ouest-africains assistent à un sommet d'urgence à Accra, au Ghana, pour discuter de la crise au Burkina Faso

A l’issue du sommet de la CEDEAO tenu ce 03 Février 2022 à Accra au Ghana, aucune sanction n’a été prise contre le Burkina Faso.

L’information a été confirmée par le président de la Commission de la Cédéao Jean-Claude Kassi Brou.

La remise en place la Constitution dissoute dès l’annonce du putsch semble être le point positif qui explique l’absence de nouvelles sanctions.

La Cédéao demande la libération immédiate du président déchu Roch Marc Christian Kaboré, placé en résidence surveillée depuis le coup d’État du 24 janvier. « Il n’y a aucune raison qu’il soit en résidence surveillée », a dit Jean-Claude Kassi Brou.

Il est demandé à la junte de proposer rapidement un chronogramme pour un retour à l’ordre constitutionnel.

Il est à noter que les autorités maliennes, n’ayant toujours pas fourni de nouveau document sur la durée de la transition, estime la CEDEAO, n’ont pas reçu de levée des sanctions qui frappent le Mali.

L’organisation ouest-africaine attend un calendrier plus réaliste à la table de la Cédéao pour engager rapidement la levée progressive des sanctions », a déclaré le président Kassi Brou.

Pour ne pas pénaliser les populations, la Cédéao a réaffirmé que les produits de première nécessité étaient exclus des sanctions qui frappent le Mali.

Le président sénégalais Macky Sall, a déclaré devant ses pairs, qu’Il ne faut pas accepter les coups d’État, mais peut-être voir plus loin que ces sanctions pour être plus efficace.

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