L’opérateur mobile Verizon grand favori pour racheter Yahoo!

Marissa Mayer, PDG de Yahoo! depuis 2012. | Crédits photo : ROBERT GALBRAITH/REUTERS

Des poids lourds comme Google et Comcast renoncent à racheter le portail Internet en déclin.

Marissa Mayer, PDG de Yahoo! depuis 2012. |
Crédits photo : ROBERT GALBRAITH/REUTERS

On connaîtra dans les prochaines heures les noms des acheteurs potentiels de Yahoo!. Le premier opérateur américain de télécommunications, Verizon, semble plus que jamais favori, car nombre de rivaux renoncent.

Le pionnier du secteur internet compte entamer aujourd’hui la deuxième phase de la mise aux enchères de ses actifs. Selon le Wall Street Journal, un grand nombre de poids lourds initialement intéressés ont déjà abandonné la course. Parmi eux: Alphabet, la maison mère de Google, mais aussi le cablo-opérateur géant Comcast, l’opérateur téléphonique AT&T, et le groupe de presse Time Inc.. Plus surprenant, la holding du légendaire Barry Diller qui détient notamment des sites de rencontres ainsi que des sites d’informations comme Ask.com ou The Daily Beast, se serait mise hors course.

Yahoo!, qui jadis régnait jadis en maître dans un monde où le PC était l’unique moyen de se connecter à Internet, a été dépassé par Google et Facebook mieux adaptés à un monde nouveau où le smartphone ou la tablette sont les outils préférés des internautes. Il accumule les pertes. La valeur assignée par Wall Street à l’entreprise se situe entre zéro et 4, 5 milliards de dollars, si l’on ne tient pas compte de ses participations au capital de Yahoo! Japan d’une part et du géant chinois du commerce en ligne, Alibaba. Hélas pour Marissa Mayer, patronne de Yahoo! depuis 2012, la revente de ces joyaux serait durement taxée par les États-Unis, ce qui réduit grandement sa marge de manoeuvre pour restructurer la société de Sunnyvale (Californie).

Les bonnes affaires de Google

Pour autant les services de messagerie et d’information de Yahoo! attirent toujours plus de 200 millions de visiteurs uniques tous les mois, contre 248 millions pour ceux de Google et 219 millions pour ceux de Facebook. Ce volume considérable de trafic semble particulièrement intéresser Verizon, qui a l’an passé déjà racheté pour 4,4 milliards de dollars AOL, un autre pionnier du secteur Internet qui souffert de la même manière du basculement vers le mobile.

L’opérateur, qui compte 112 millions d’abonnés aux États-Unis, veut assurer sa croissance future en développant une plateforme de services en ligne et en monétisant son trafic par la distribution de publicités ciblées sur les goûts de ses clients. Voilà qui ferait de Verizon un rival direct de Google et Facebook, à cette différence près que l’opérateur offre déjà des contenus originaux en termes d’informations, avec par exemple The Huffington Post, TechCrunch et le site de blog Engadget.

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