D’après une étude américaine, le fait de ne pas s’évaluer en parfaite santé augmenterait les risques d’être atteints par le virus du rhume.
La façon dont nous évaluons notre propre santé aurait un lien avec notre système immunitaire et avec notre façon de répondre à un risque sanitaire. C’est ce qui résulte d’une étude menée par les psychologues de l’université Carnegie Mellon, aux Etats-Unis, et publiée par la revue Psychosomatic Medicine. D’après leurs travaux, le fait de ne pas juger sa santé excellente augmenterait les risques d’exposition au rhume et aux microbes.
Les auteurs de l’étude ont demandé à un groupe de 360 adultes bien portants et âgés en moyenne de 33 ans d’auto-évaluer leur état de santé en utilisant l’indicateur self-rated health. Chaque participant a choisi entre les options excellent, très bon, bon, moyen ou faible. La plupart ont opté pour les quatre premières réponses.
Des changements subtils de l’organisme
Le groupe a ensuite été exposé au virus du rhume et placé sous surveillance pendant cinq jours pour observer le développement éventuel de la maladie. Au total un tiers des participants s’est enrhumé. D’après les analyses des chercheurs, ceux ayant évalué leur état de santé comme très bon, bon ou moyen couraient deux fois plus de risques d’être atteints par le virus que ceux s’étant évalués en excellente santé.