Wall Street repart à la baisse, le bilan sanitaire empire aux Etats-Unis

La Bourse de New York recule nettement vendredi dans les premiers échanges après plusieurs séances de forte hausse, les craintes liées à la propagation du virus aux Etats-Unis donnant lieu à un sursaut d’aversion pour le risque avant le week-end.

La Bourse de New York recule nettement vendredi dans les premiers échanges. L’indice Dow Jones perd 4,53%. /Photo prise le 6 mars 2020/REUTERS/Andrew Kelly

L’indice Dow Jones perd 1.020,68 points, soit 4,53%, à 21.531,49 points et le Standard & Poor’s 500, plus large, recule de 3,97% à 2.525,59 points.

Le Nasdaq Composite abandonnait 3,12% à 7.554,25 points à l’ouverture.

Les Etats-Unis sont devenus, avec plus de 82.000 cas, le pays le plus touché par le coronavirus, qui a affecté plus de 530.000 personnes à travers le monde.

Donald Trump va recevoir ce week-end de nouvelles recommandations sur les mesures à adopter contre le coronavirus, a indiqué jeudi le vice-président Mike Pence. En attendant, la Chambre des représentants aux Etats-Unis devrait voter dans la journée le plan de soutien à l’économie de 2.000 milliards de dollars, qui a déjà reçu le feu vert du Sénat.

Nomura estime que l’économie mondiale pourrait se contracter de 4% cette année sous les effets de la pandémie et prévoit des contractions supérieures à 40% au deuxième trimestre pour les Etats-Unis comme pour la zone euro.

En Bourse, pas un secteur n’échappe au repli des marchés. La baisse de l’indice S&P de l’énergie avoisine 6%, les cours pétroliers reculant nettement (-4%) en raison des vives inquiétudes sur la demande mondiale.

Les compagnies pétrolières Exxon Mobil et Chevron chutent respectivement de 5,26% et 6,88%.

Les compagnies aériennes sont également à la traîne: American Airlines, qui a annoncé qu’elle réduirait davantage sa capacité en avril et mai face à la faiblesse record de demande, perd 10,15%.

Articles simulaires

Tourner en ridicule le rire de Kamala Harris : une stratégie risquée, selon Baudelaire

Tim Walz permettra-t-il à Kamala Harris d’attirer l’électorat rural ?

J.D. Vance et le nouveau visage de la droite américaine