Alors que la dépouille mortelle de Salif Diallo doit être rapatriée ce mercredi 23 août à Ouagadougou, une foule très importante se presse au domicile du défunt président de l’Assemblée nationale burkinabè. Depuis l’annonce de son décès samedi, ceux qui sont allés présenter leurs condoléances sont innombrables dans le pays.
Sur les graviers de l’allée qui mène au domicile privé de Salif Diallo, c’est un défilé incessant de proches, de parents, d’élus ou de simples citoyens qui viennent présenter leurs condoléances. Le décès du président de l’Assemblée nationale burkinabè à Paris, samedi 19 août, a provoqué une vague d’émotion dans le pays, et au-delà. Celui qui était surnommé « le faiseur de président » aura en effet marqué fortement l’histoire politique du Burkina Faso.
Le député Henri Koubizara, de la circonscription du Nahouri, n’est pas étonné de la ferveur que suscite cette cérémonie. « Tout le monde est unanime, aujourd’hui, à reconnaitre que c’est un patriote qui, jusqu’à la dernière minute, a donné sa vie pour le Burkina Faso », explique-t-il à RFI.
« Tout le monde déplore son départ »
Une atmosphère emprunte de beaucoup de recueillement, tandis que la famille s’organise également pour organiser la cérémonie des obsèques, qui se tiendront à la fin de la semaine. « On va lancer un appel à la solidarité », affirme ce parent de Salif Diallo, venu avec son épouse pour saluer la famille. Pour lui, tout le pays est affecté par ce deuil. « Tout le monde, vraiment, déplore son départ et c’est la raison pour laquelle tout le monde se mobilise », assure-t-il.