Un acte terroriste fait trois blessés à Londres

Trois personnes ont été blessées à coups de couteau samedi soir, dans la station de Leytonstone, dans l'est de Londres, par un homme qui aurait crié : "C'est pour la Syrie !", avant d'être arrêté. La police traite l'incident comme un acte "terroriste". /Photo prise le 6 décembre 2015/REUTERS/Suzanne Plunkett

LONDRES (Reuters) – Trois personnes ont été blessées à coups de couteau samedi soir, dans une station de métro de l’est de Londres, par un homme qui aurait crié : C’est pour la Syrie ! avant d’être arrêté.

Trois personnes ont été blessées à coups de couteau samedi soir, dans la station de Leytonstone, dans l’est de Londres, par un homme qui aurait crié : “C’est pour la Syrie !”, avant d’être arrêté. La police traite l’incident comme un acte “terroriste”. /Photo prise le 6 décembre 2015/REUTERS/Suzanne Plunkett

Nous traitons cela comme un incident terroriste, a déclaré Richard Walton, chef de l’unité antiterroriste de la police londonienne.

L’un des blessés, âgé de 56 ans, se trouve dans un état grave mais ses jours ne sont pas en danger. Les deux autres sont légèrement touchés. L’agresseur, qui aurait 29 ans, a menacé d’autres passants.

Des photos diffusées sur Twitter montrent une mare de sang près des tourniquets de la station de Leytonstone, à une dizaine de kilomètres du centre de Londres.

Les enquêteurs ont mené une perquisition dans une maison de l’est de la capitale britannique, a précisé la police.

Nous ne pouvons pas laisser ces gens-là, ces terroristes (…), s’imposer à nous. Pour les vaincre, nous avons nos valeurs, la liberté d’expression, notre liberté de croyance (…), notre capacité à sortir à Noël avec nos familles et nos enfants. Et ils ne peuvent rien contre cela, a dit à la BBC le secrétaire d’Etat au Travail, Iain Duncan Smith.

Selon un témoin cité par la presse, l’homme au couteau semblait donc vouloir venger les bombardements occidentaux en Syrie. La police se refuse à tout commentaire sur ce point.

L’aviation britannique a effectué jeudi ses premiers raids contre des positions des djihadistes de l’Etat islamique (EI) en Syrie, quelques heures après le feu vert de la Chambre des communes.

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