Trump affirme n’avoir rien lâché face à Poutine

Le président américain Donald Trump a affirmé lundi n’avoir rien lâché face à Vladimir Poutine lors de leur sommet à Helsinki la semaine dernière, après le tollé provoqué par son attitude jugée trop conciliante avec le président russe.

Le président américain Donald Trump et la Première-Dame Melania Trump embarquent à bord de l’avion présidentiel Air Force One à Morristown dans le New Jersey | AFP / Nicholas Kamm

 

Quand vous entendez les +fake news+ critiquer ma rencontre avec le président Poutine, et tout ce que j’ai lâché, souvenez-vous, je n’ai RIEN lâché, nous avons juste parlé des bénéfices à venir pour nos deux pays, a assuré M. Trump sur Twitter.

Aussi, nous nous sommes très bien entendus, ce qui est une bonne chose, sauf pour les médias corrompus, a-t-il ajouté.

Lors de la conférence de presse qui avait suivi leur rencontre en Finlande lundi dernier, le locataire de la Maison Blanche avait semblé exonérer la Russie des accusations d’ingérence dans l’élection qui l’a porté au pouvoir en 2016, mettant en doute les évaluations des services de renseignement américains.

Je ne vois aucune raison pour laquelle cela serait la Russie (qui se serait ingérée dans l’élection), avait-il dit, avant de devoir admettre un lapsus quelques jours plus tard, face au tollé créé jusque dans son propre camp politique.

Il avait également qualifié d’intéressante la proposition de M. Poutine de laisser la justice américaine interroger 12 agents du renseignement russe inculpés aux Etats-Unis pour ingérence dans la présidentielle. Mais le maître du Kremlin avait réclamé une réciprocité, en l’espèce que la justice russe puisse interroger 11 Américains, dont l’ex-ambassadeur des Etats-Unis (2012-2014) Michael McFaul.

Ce dernier a aussitôt appelé la Maison Blanche à dénoncer de manière catégorique cette demande ridicule de Poutine.

Articles simulaires

Tourner en ridicule le rire de Kamala Harris : une stratégie risquée, selon Baudelaire

Tim Walz permettra-t-il à Kamala Harris d’attirer l’électorat rural ?

J.D. Vance et le nouveau visage de la droite américaine