Pour Trump, certains immigrants illégaux « sont des animaux »

US President Donald Trump makes remarks at a roundtable meeting on sanctuary cities May 16, 2018, in the Cabinet Room at the White House in Washington, DC. / AFP / Jim WATSON

Le président des États-Unis a comparé ce mercredi certains immigrants à des animaux lors d’une table ronde organisée à la Maison Blanche devant les caméras de télévision. Donald Trump a également fustigé les lois américaines dans ce domaine, jugées « stupides », avant de se féliciter du nombre d’expulsions. Ces propos ont provoqué un tollé.

Donald Trump, le 16 mars 2018 | Photo : AFP

 

« Ce ne sont pas des hommes, ce sont des animaux ». Donald Trump a dénoncé, ce mercredi 16 mai, l’attitude de certains immigrants entrés illégalement aux États-Unis avant d’y commettre des délits, notamment au sein des gangs.

Ces propos, tenus devant les caméras des journalistes au cours d’une table ronde à la Maison Blanche au sujet des « villes sanctuaires » en Californie, ont rapidement créé la polémique. D’autant que, comme il en a l’habitude, le président des États-Unis s’est livré à une véritable diatribe sur le sujet, rapporte le New York Times.

C’est incroyable ce que ces gens sont mauvais

« C’est incroyable ce que ces gens sont mauvais. […] Nous les expulsons du pays dans des quantités et à un rythme jamais atteints auparavant », a affirmé Donald Trump avant d’estimer que les États-Unis disposaient « des lois sur l’immigration les plus stupides du monde ».

Jared Polis, un élu du Colorado, a réagi à la sortie du président : « Les immigrants sont des êtres humains. Pas des animaux, pas des criminels, pas des trafiquants de drogue, pas des violeurs. Ce sont des êtres humains ».

Trump ment

Dans un communiqué, le gouverneur démocrate de Californie Jerry Brown a quant à lui déclaré : « Trump ment sur l’immigration et sur la loi californienne. Faire venir en avion une douzaine de politiciens républicains pour le flatter et le féliciter sur ses décisions irresponsables n’y change rien. En tant que citoyens de la cinquième puissance économique du monde, nous ne sommes pas convaincus ».

Articles simulaires

Tourner en ridicule le rire de Kamala Harris : une stratégie risquée, selon Baudelaire

Tim Walz permettra-t-il à Kamala Harris d’attirer l’électorat rural ?

J.D. Vance et le nouveau visage de la droite américaine