Les scientifiques étudient avec précision le tombeau de Toutankhamon, car de nouvelles chambres auraient été détectées. Nombreux sont ceux qui estiment qu’il s’agit du tombeau dédié à Néfertiti, mais les réponses ne sont pas encore à l’ordre du jour. L’ancien le ministre égyptien des Antiquités Mamdouh al-Damati, évincé il y a une semaine à la faveur d’un remaniement,
Les scientifiques étudient avec précision le tombeau de Toutankhamon, car de nouvelles chambres auraient été détectées. Nombreux sont ceux qui estiment qu’il s’agit du tombeau dédié à Néfertiti, mais les réponses ne sont pas encore à l’ordre du jour.
L’ancien le ministre égyptien des Antiquités Mamdouh al-Damati, évincé il y a une semaine à la faveur d’un remaniement, avait fait saliver archéologues et égyptologues amateurs en convoquant la presse du monde entier ce vendredi à Louxor, devant le tombeau de Toutankhamon. Mamdouh al-Damati avait promis d’y annoncer ce 1er avril le résultat des recherches sur ce qui pourrait être la « découverte du 21e siècle » concernant l’Egypte antique. Soit la découverte du tombeau de Néfertiti dans celui de Toutankhamon.
Malheureusement, il faudra attendre pour des révélations
Jusqu’à aujourd’hui, Néfertiti reste un mystère, la résolution se fait désirer puisqu’elle n’est toujours pas au rendez-vous. Les adeptes de l’Égypte antique attendaient pourtant avec une vive impatience l’issue de cette enquête. De nouvelles expertises ont dans tous les cas permis de mettre la main sur deux chambres secrètes et l’une d’entre elles est réellement intéressante. En effet, il y a une chambre funéraire, c’est pour cette raison que les hypothèses s’articulent autour de la présence de Néfertiti. À la fin du mois d’avril, les experts ont décidé de procéder à une technologie différente en ayant recours à un quatrième test.
40 scans réalisés pour tenter de trouver Néfertiti
Le ministre des Antiquités, Khaled Al-Anani a précisé que cette nouvelle étude sera effectuée avec un scanner. Lorsque l’annonce a été faite, nombreuses sont les personnes qui ont été déçues. Plusieurs passionnés pensaient que la solution allait être partagée rapidement, mais il faudra au moins patienter jusqu’à la fin du mois. Par la suite, le 8 mai, un débat international sera mis en place au Caire. L’objectif consistera à évoquer cette chambre funéraire qui pourrait être celle de Néfertiti. Cette dernière serait bien dissimulée derrière les murs du tombeau de Toutakhamon, c’est dans tous les cas, la déclaration formelle faite par Nicholas Reeves, un égyptologue britannique. Il a eu l’opportunité de réaliser près de 40 scans, il est donc convaincu que ces tests sont les plus « détaillés qui aient jamais été effectués dans la tombe ».
Toutankhamon aurait encore un secret à nous cacher
Les experts ont procédé à plusieurs analyses, le lieu de travail est de ce fait exceptionnel. En effet, quotidiennement, ils sont en présence de fresques décrites comme incroyables. Elles montrent Toutankhamon, sa présence sur les murs est tout à fait normale puisqu’il s’agit de son tombeau. C’est un hommage rendu au roi qui a marqué très profondément l’histoire de l’Égypte. Aujourd’hui encore, il fascine les passionnés, car il cacherait un dernier secret. Néfertiti a toujours été considérée comme la reine de la beauté. Aux côtés d’Akhenaton, il y a 3300 ans, elle exerçait un rôle primordial dans le monde de la religion et de la politique.
Qui était Néfertiti ?
Néfertiti est la grande épouse royale d’Akhenaton, l’un des derniers rois de la XVIIIe dynastie. Elle a vécu aux environs de 1370 à 1333/34 av. J.-C.
Sa beauté est légendaire, et il est certain qu’elle a exercé un rôle politique et religieux important pendant la période amarnienne. En effet, lorsqu’une équipe d’archéologues américains entreprit récemment la reconstitution virtuelle des parois du temple d’Aton à Karnak à partir de talatates — un gigantesque puzzle de plus de six mille blocs en grès retirés du IXe pylône —, elle a eu la surprise de constater que les représentations de Néfertiti étaient plus nombreuses que celles d’Akhenaton, son royal époux. Ailleurs, la reine est figurée dans la pose traditionnelle de pharaon châtiant les ennemis de l’Égypte, ou officiant aux côtés du roi devant leur dieu Aton. D’autres reliefs montrent le couple royal et les petites princesses dans leur intimité familiale. Toutes ces scènes sont la preuve que la reine exerçait un pouvoir considérable, l’art officiel n’ayant jamais montré auparavant de scènes similaires.
Il n’est pas établi que Néfertiti ait survécu à Akhenaton. Certains égyptologues ont conjecturé cependant qu’à la fin du règne, elle aurait été corégente d’Akhenaton sous le nom de Smenkhkarê, dont on pense en général qu’il s’agit d’un jeune frère d’Akhenaton.