Avec un clavier BÉPO, il faudra complètement réapprendre à écrire.
L’Association française de normalisation (Afnor) a ouvert ce mercredi 7 juin une courte enquête publique, jusqu’au 9 juillet, pour apporter des commentaires à son projet d’amélioration du clavier français AZERTY, proposant une version améliorée et une option BÉPO plus iconoclaste.
Chargée en 2015 par le ministère de la Culture de réfléchir à un dépoussiérage du clavier permettant notamment de taper plus facilement les caractères spéciaux courants, l’Afnor a associé à sa réflexion les fabricants d’ordinateurs, les éditeurs de logiciels, l’Imprimerie nationale, des linguistes et des spécialistes des affections de la main.
L’objectif était de répondre aux besoins dactylographiques de notre temps en augmentant les possibilités d’écriture, pour permettre à chacun d’écrire selon ses préférences et selon les règles qu’il s’impose, a-t-elle expliqué dans un communiqué.
La première option est un clavier AZERTY amélioré, dans lequel les lettres et les chiffres ne changent pas de place, contrairement à d’autres signes tels que certaines voyelles accentuées, l’arobase ou les accolades. Les majuscules accentuées sont aussi rendues possibles et les guillemets français moins durs à trouver, tandis que le point devient accessible sans passer par la touche majuscule.