Les deux principaux agrégateurs de sondage révèlent que l’impopularité du président américain est également au plus bas.
Les sondages, surtout aux États-Unis, divergent souvent, les hommes politiques préférant, selon les résultats, mettre en avant celui-ci ou celui-là. Pour minimiser cette tendance, les agrégateurs de sondage – RealClearPolitics et FiveThirtyEight (538 en anglais) – sont utiles pour se faire une meilleure idée de leur popularité réelle.
Les deux sites mesurent notamment les courbes de popularité et d’impopularité de Donald Trump depuis sa campagne présidentielle de 2016 en recensant l’ensemble des sondages le concernant et en leur accordant un coefficient en fonction de leur crédibilité. À de légères différences près, les deux agrégateurs s’accordent sur l’incroyable constance depuis trois ans de la popularité (entre 40 et 45%) et de l’impopularité (entre 50 et 55%) du président républicain, à quelques légers mouvements près, dans un sens comme dans l’autre.
Depuis la fin du mois d’octobre, Donald Trump connaît par exemple une légère embellie dans les sondages, que la procédure de destitution n’a pas entachée, au contraire. Aussi bien selon FiveThirtyEight que selon RealClearPolitics , les courbes de popularité et d’impopularité du président américain atteignent ce mercredi respectivement leur plus haut et leur plus bas depuis le début de l’année 2017. Le premier site indique que sa popularité est à 44,6% et son impopularité à 51%, un record depuis le 17 mars 2017. Le second donne des valeurs respectives de 45,9% (ce qui lui permet de frôler son record du 4 février 2017, à 46,0%, deux semaines après sa prise de fonction) et de 51%.
Autre phénomène, selon FiveThirtyEight , la courbe de popularité de Donald Trump suit depuis environ sept mois celle de Barack Obama, qui reste légèrement supérieure (48%). Au début de son premier mandat, la popularité de Barack Obama était de 61% (contre 44% pour Trump au même moment).
La courbe de popularité de Donald Trump reste inférieure à celle de la quasi-totalité des présidents américains, mais bénéficie aussi d’une constance très supérieure à celles-ci.