ATHLETISME Chez les femmes, c’est la Russe Natalya Starkova qui a remporté la neuvième édition de l’épreuve, dimanche sur la place du Capitole…
La tradition a été respectée. Pour la neuvième fois en neuf éditions, un Kényan a remporté ce dimanche le marathon de Toulouse Métropole… devant deux compatriotes. Il s’agit du premier sacre place du Capitole pour Stanley Bett Kiprotich, déjà victorieux des marathons d’Albi en 2014 et de Marseille cette année.
En 2 heures 15 minutes et 51 secondes, ce grand et très mince athlète de 27 ans ne bat pas le record établi par Benjamin Bitok en 2013. Voici deux ans justement, pour sa première participation toulousaine, Kiprotich avait servi de lièvre. Ce dimanche, le lièvre a trouvé les ressources pour aller au bout. Même s’il a reconnu avoir souffert dans les derniers kilomètres, comme son visage à l’arrivée sur la place du Capitole en témoignait.
L’édition dames a souri à la Russe Natalya Starkova (27 ans). En 2 heures 30 minutes et 20 secondes, elle signe son record personnel et le deuxième temps de l’histoire du marathon toulousain, derrière sa compatriote Sardana Trofimova en 2014.
« Je suis venue ici car je savais que le parcours était rapide, ce qui pouvait me permettre de battre mon record », a reconnu la jeune femme. Cette meilleure marque était toute fraîche, puisqu’elle datait d’il y a à peine plus d’un mois, le 20 septembre, lors de la victoire de Starkova à Moscou…
Le premier des quelque 6.500 participants à boucler le parcours, sous un temps doux et ensoleillé, avait été le Français Denis Lemeunier, déjà lauréat en 2010 et 2014 dans la catégorie handisport. Son temps : 1 heure, 40 minutes et 53 secondes, légèrement plus « lent » que son record établi voici un an.