Après Charlottesville, une manifestation dégénère en Californie entre des pro-Trump et des anti-fascistes

Manifestation en Californie / Stephen Lam / Reuters

Une quinzaine de personnes ont été interpellées.
Des heurts ont opposé des milliers de contre-manifestants à des supporters du président Donald Trump dimanche 27 août à Berkeley en Californie, affrontements conclus par une quinzaine d’interpellations selon la police.

Manifestation en Californie / Stephen Lam / Reuters

Une manifestation pacifique a commencé à dégénérer vers 12h00 locales dimanche, quand des affrontements ont éclaté entre les deux camps dans le Luther King Jr Civic Center Park, qui avait été fermé au public.

Des centaines de militants anti-fascistes vêtus de noir ont franchi les barricades érigées par la police pour affronter le petit nombre de supporters du président Trump venus sur place malgré l’interdiction de leur rassemblement contre le Marxisme en Amérique.

Les contre-manifestants ont encerclé les supporters pro-Trump aux cris de Non à Trump, non au KKK, non à une Amérique fasciste et de Nazis Go Home.

Plusieurs supporters du président Trump, le visage couvert, ont été escortés hors du parc par les policiers, qui ont fait part de 14 interpellations, la plupart pour violation de l’interdiction de porter un masque ou de brandir des bâtons ou d’autres armes improvisées. Il n’est pas précisé quel camp est concerné par ces arrestations.

Joey Gibson, leader du mouvement d’extrême droite Patriot Prayer, a été attaqué par des contre-manifestants avec une bombe de gaz lacrymogène, a constaté un photographe de l’AFP.

Plusieurs vidéos postées sur les réseaux sociaux, dont une par un reporter du site Mother Jones, semblent montrer des contre-manifestants d’extrême gauche attaquant physiquement les supporters pro-Trump et des journalistes.

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