Jorge Bergoglio a célébré la plus grande messe de son voyage en Afrique, durant laquelle il a aussi critiqué l’arrogance des hommes à l’égard des femmes.
Pour le deuxième jour de son voyage en Afrique, ce jeudi, le pape François a très fermement condamné la radicalisation des jeunes qui sont rendus extrémistes pour commettre des attaques barbares injustifiables au nom de Dieu, appelant musulmans, protestants et catholiques à résister ensemble. Trop souvent, des jeunes sont rendus extrémistes au nom de la religion pour semer discorde et peur et pour déchirer le tissu même de notre société, a-t-il lancé deux semaines après les attentats de Paris commis par des jeunes musulmans radicalisés.
Un Dieu de paix
Notre conviction commune est que le dieu que nous cherchons à servir est un dieu de paix ! Son saint nom ne doit jamais être utilisé pour justifier la haine et la violence, a-t-il répété, à la nonciature apostolique (ambassade du Saint-Siège) à Nairobi, au Kenya, aux représentants des Eglises anglicanes, luthériennes, méthodistes, pentecôtistes, ainsi qu’aux dignitaires de l’islam et des religions animistes. Je sais combien est vivant en vous le souvenir laissé par les attaques barbares au centre commercial Westgate (de Nairobi), à l’université de Garissa (est) et à Mandera (nord-est), a ajouté Jorge Bergoglio dans une allusion à une série d’attaques spectaculaires et meurtrières menées au Kenya par les islamistes shebab somaliens depuis deux ans. Il a appelé de ses voeux au renforcement du dialogue oecuménique et interreligieux…