À travers Thomas Sankara, l’Afrique prend une place dans le monde

Dans les salles françaises ce mercredi, le documentaire “Capitaine Thomas Sankara” brosse le portrait du défunt dirigeant burkinabè devenu une icône révolutionnaire pour la jeunesse africaine. Rencontre avec son réalisateur, Christophe Cupelin.

© Vendredi | Photo d’archives extraite du documentaire “Capitaine Thomas Sankara” de Christophe Cupelin

Après avoir tourné dans plusieurs festivals internationaux, le documentaire “Capitaine Thomas Sankara” sort mercredi 25 novembre sur les grands écrans français. Essentiellement constitué d’archives photos, sonores et vidéos, le premier long-métrage du documentariste suisse Christophe Cupelin s’attache à brosser le portrait de celui qui, au mitan des années 1980, incarna la révolution burkinabè et les espoirs d’une jeunesse africaine en quête de leader charismatique : Thomas Sankara.

En seulement quatre années d’exercice du pouvoir au Burkina Faso (1983-1987), l’ancien capitaine des parachutistes aura imprimé tout un continent de sa marque d’iconoclaste dirigeant révolutionnaire. Pourfendeur de l’impérialisme, du néo-colonialisme et de l’apartheid, chantre du panafricanisme, écologiste et féministe avant l’heure, Thomas Sankara n’hésitait pas à vilipender publiquement l’arrogance des puissances occidentales ainsi que celle de l’empire soviétique, dont il était pourtant plus proche idéologiquement.

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