La Cour suprême des États-unis semble prête à supprimer le droit à l’avortement. Pour cela que plusieurs grandes organisations progressistes ont appelé jeudi les Américains à défiler en masse le 14 mai dans tous les Etats-Unis.
Kelley Robinson, une responsable du groupe Planned Parenthood, qui gère de nombreuses cliniques pratiquant des avortements, a déclaré lors d’une conférence de presse téléphonique, que C’était l’heure de redoubler les efforts et qu’il n’y a pas de temps à perdre.
Annonçant l’organisation de quatre grandes marches à Washington, New York, Chicago et Los Angeles, et des centaines de rassemblements dans le reste du pays.
Quand à Rachel Carmona, dont l’organisation Women’s March avait rassemblé des millions d’opposants à Donald Trump en 2017 pour une première Marche des Femmes, a déclaré que Ce sera un été de colère.
Tout est parti d’une fuite inédite de documents et divulguer par le site d’information Politico, révélant que la cour s’apprêterait à revenir sur son arrêt Roe v. Wade. Rendu en 1973, celui-ci garantit et protège le droit à l’avortement dans chaque Etat des Etats-Unis depuis près de cinquante ans.
Le texte de 98 pages peut faire l’objet de négociations jusqu’au 30 juin.
Si le projet d’arrêt de la Cour suprême est adopté en l’état, il renverra les Etats-Unis 50 ans en arrière, quand chaque Etat était libre d’interdire ou d’autoriser les avortements.