L’Institut d’études de sécurité (ISS) a documenté la façon dont la région a fourni aux groupes terroristes l’espace nécessaire pour financer, recruter et approvisionner, mettant ainsi en évidence une dimension de la menace qui nécessite une plus grande attention.
Les groupes extrémistes ont profité de l’insécurité créée par leur présence en offrant une protection aux citoyens dans les régions de Bounkani et de Tchologo, où ils opèrent ou exercent une influence, en particulier le long de la frontière avec le Burkina Faso.
Cela a permis aux groupes armés terroristes de générer des moyens de subsistance et des revenus, et d’étendre leurs réseaux de “partenaires commerciaux” dans le commerce du bétail, y compris les informateurs, les recruteurs et les courriers.
Les recherches de l’ISS ont également révélé l’implication des groupes terroristes dans l’exploitation artisanale de l’or, en particulier dans le parc national de la Comoé et sur le fleuve Comoé.
Les membres des groupes terroristes ont également joué le rôle de financier des opérations d’exploitation artisanale de l’or.
Une autre raison est que le commerce du bétail et de l’exploitation minière artisanale n’est pas suffisamment réglementé au niveau national, ce qui permet aux groupes terroristes d’infiltrer le marché et de s’ériger en fournisseurs de “protection”.
Les efforts du gouvernement pour réglementer l’exploitation artisanale de l’or doivent se poursuivre, et les autorités doivent s’associer aux organisations représentant l’économie de l’élevage pour mettre en œuvre efficacement les réglementations régissant le secteur.
La coopération entre la Côte d’Ivoire et ses voisins est essentielle pour faire face à la nature transfrontalière de l’extrémisme violent et aux efforts des groupes extrémistes pour s’assurer la subsistance et les finances dont ils ont besoin pour mener à bien leur mission.
Des témoignages de mineurs et de négociants opérant le long du fleuve Comoé ont révélé l’existence d’accords entre les extrémistes violents et les “patrons” miniers – ceux qui financent ou gèrent les activités sur les sites miniers.
Les membres des groupes terroristes ont également joué le rôle de financiers des opérations d’exploitation artisanale de l’or.
Une autre raison est que le commerce du bétail et de l’exploitation minière artisanale n’est pas suffisamment réglementé au niveau national, ce qui permet aux groupes terroristes d’infiltrer le marché et de se présenter comme des fournisseurs de “protection”.
Les efforts du gouvernement pour réglementer l’exploitation artisanale de l’or doivent se poursuivre, et les autorités doivent s’associer aux organisations représentant l’économie de l’élevage pour mettre en œuvre efficacement les réglementations régissant le secteur.
La coopération entre la Côte d’Ivoire et ses voisins est essentielle pour faire face à la nature transfrontalière de l’extrémisme violent et aux efforts des groupes extrémistes pour s’assurer la subsistance et les finances dont ils ont besoin pour mener à bien leur mission.
Source du rapport : ISS (Institut d’études de sécurité)