Fils d’Edouardo dos Santos emprisonné en Angola

José Filomeno dos Santos, le fils de l’ancien président de l’Angola Edouardo dos Santos a été condamné à cinq ans de prison.

Jose Filomeno dos Santos | Grayling

Le fils de l’ancien président angolais doit purger une peine d’emprisonnement de cinq ans pour fraude. Les faits qui lui sont reprochés remontent à cette période où il était à la tête d’un Fonds souverain.

José Filomeno dos Santos, 42 ans, a été accusé d’avoir tenté de détourner jusqu’à 1,5 milliard de dollars alors qu’il supervisait le fonds de 5 milliards de dollars de 2013 à 2018 dans ce pays riche en pétrole et en diamant.

Il a été notamment accusé d’avoir volé 500 millions de dollars du fonds et de les avoir transférés sur un compte bancaire en Suisse.

Le père de Dos Santos, José Eduardo dos Santos, a dirigé le pays pendant 38 ans.

José Eduardo dos Santos a été président de 1979 jusqu’à sa démission en 2017, pour être remplacé par l’homme qu’il avait choisi pour ce poste, son ancien ministre de la défense Joao Lourenço.

José Filomeno dos Santos, également connu sous le nom de Zenu, a passé sept mois en prison à cause d’allégations de corruption avant d’être libéré en mars.

Il a été le premier membre de l’ancienne famille présidentielle à être poursuivi dans le cadre d’une campagne anti-corruption menée par le président Lourenço.

Cette action en justice a été largement considérée comme un test grandeur nature de l’engagement de l’Angola dans la lutte contre la corruption.

Le juge Joao da Cruz Pitra a prononcé la condamnation de Dos Santos devant la Cour suprême du pays : Pour le crime de fraude… et pour le crime de trafic d’influence… le cumulus juridique le condamne à une peine unique de cinq ans de prison.

Trois co-accusés ont également été accusés de fraude, de détournement de fonds et de trafic d’influence – dont l’ancien gouverneur de la banque nationale d’Angola (BNA) Valter Filipe da Silva.

Ils ont été condamnés chacun à une peine de quatre à six ans de prison.

Les quatre accusés ont été acquittés des accusations de blanchiment d’argent. Ils avaient auparavant nié tout acte répréhensible.

En novembre 2017, le président Lourenço a congédié une autre enfant de son prédécesseur de son poste de chef du géant pétrolier d’État Sonango.

Isabel dos Santos, considérée comme la femme la plus riche d’Afrique a été licenciée pour détournement présumé de fonds.

Mme Dos Santos nie tout acte répréhensible. Elle vit aujourd’hui à l’étranger après avoir déclaré que sa vie avait été menacée. L’ancien président aurait également quitté le pays.

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