Didier Deschamps, le sélectionneur de l’équipe de France, s’est livré sans faux-semblants, à moins de trois mois de l’entrée des Bleus dans l’Euro 2016, le 10 juin face à la Roumanie. Un entretien à découvrir mardi dans le Parisien – Aujourd’hui en France et sur le Parisien.fr
Une berline noire de marque allemande s’immobilise sur le parking de notre journal en ce 22 février. Didier Deschamps s’en extrait, puis rejoint d’un pas alerte la salle où l’attendent nos cinq lecteurs.
Après avoir salué chacun d’eux, le sélectionneur va échanger, débattre avec un art consommé de la dialectique. Sans se départir d’une certaine pudeur sur certains sujets, il n’en a esquivé aucun. Affable, souriant, parfois badin, il s’est épanché une heure et demie durant.
L’Euro 2016 ? «Un Euro réussi, c’est aller le plus loin possible. Après, on peut clamer haut et fort : «On va gagner l’Euro !» Je ne sais pas si c’est la meilleure façon de le préparer. Mais il faut avoir cette ambition-là. J’ai une équipe compétitive, meilleure qu’en 2014, même si elle manque un peu d’expérience.» L’affaire de la sex-tape ? «Je m’en serais bien passé ! J’ai fait le choix en novembre de ne sélectionner aucun des deux car il y avait beaucoup d’agitation judiciaire et médiatique (NDLR : Benzema était blessé). J’ai voulu protéger le groupe. (…) En tout cas, l’équipe de France est au-dessus de tout.»