Daniel Alves n’apprécie pas le joueur qu’est Cristiano Ronaldo et ne s’en est jamais caché. Ce lundi, 48 heures après le Clasico remporté sur les terres du Real Madrid (0-4), le latéral brésilien s’est une nouvelle fois attardé sur le cas du Portugais…
Daniel Alves se fait rare devant les médias, et lorsqu’il parle, son discours tranche assez nettement avec ce qu’il est habituel d’entendre dans le microcosme du ballon rond. Le Brésilien évite les propos lisses et établis à l’avance, n’hésitant pas à exprimer librement le fond de sa pensée, sans jamais manquer de respect à quiconque.
Ce lundi, au sortir d’un Clasico mémorable face au Real Madrid à Santiago-Bernabéu (0-4), et avant la réception de l’AS Rome au Camp Nou pour le compte de la 5e journée de Ligue des champions, l’ancien Sévillan s’est présenté devant la presse. Le Barça a simplement révolutionné le monde du football, pour le bien de ceux qui aiment ce sport. Des entraîneurs sont passés, mais le style et la beauté du jeu restent. Le Barça a changé l’histoire du football, a-t-il avancé.
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— Sports.fr (@sports_fr) 23 Novembre 2015
Et il apparaît difficile de lui donner tort… Comme lorsqu’il parle de ce Clasico dominé de la tête et des épaules, dans l’antre du rival. Le match où nous nous sommes vraiment sentis supérieurs, c’était samedi, a-t-il expliqué. Et ce n’est pas pour discréditer nos adversaires, mais bien pour nous mettre en valeur que je dis cela.
Pas question pour le Blaugrana de tacler le Real Madrid comme peut le faire régulièrement son coéquipier espagnol Gerard Piqué. Et il adopte une attitude similaire lorsqu’il s’agit de comparer Cristiano Ronaldo à Lionel Messi. Messi est meilleur que Cristiano Ronaldo. Il a de l’influence sur le jeu, et pas Cristiano. Cristiano n’a aucune influence sur le jeu au-delà des buts qu’il marque, avait déjà dit Daniel Alves l’été dernier, avant de préciser: Cristiano, c’est une bête de travail. Nous nous sommes souvent affrontés, mais je l’admire. C’est un vrai compétiteur, combatif et très impliqué. Mais je ne peux pas aimer sa façon de jouer parce que moi, je joue pour l’équipe.