La croissance au 4e trimestre revue à la hausse, à +0,3%

La croissance de l'économie au quatrième trimestre 2015 a été revue en hausse à +0,3%, contre 0,1 point de plus qu'annoncé initialement, en raison d'une consommation des ménages un peu moins faible en fin d'année. /Photo prise le 7 décembre 2015/REUTERS/Charles Platiau - RTX1XM0L

La croissance de l’économie française au quatrième trimestre 2015 a été revue en hausse à +0,3%, contre 0,1 point de plus qu’annoncé initialement, en raison d’une consommation des ménages un peu moins faible en fin d’année, selon les données diffusées vendredi par l’Insee.

La croissance de l’économie au quatrième trimestre 2015 a été revue en hausse à +0,3%, contre 0,1 point de plus qu’annoncé initialement, en raison d’une consommation des ménages un peu moins faible en fin d’année. /Photo prise le 7 décembre 2015/REUTERS/Charles Platiau – RTX1XM0L

 L’institut, qui publie sa deuxième estimation du PIB de la période – une troisième le sera le 25 février -, a confirmé dans le même temps la hausse de 0,3% du troisième trimestre.

La croissance moyenne enregistrée sur l’ensemble de 2015 reste à 1,1%, soit le niveau le plus élevé depuis 2011.

Par rapport à la première estimation de l’Insee, le repli de la consommation des ménages s’avère moins marqué, à -0,2% contre une première estimation de -0,4%.

La fin d’année a notamment été marquée par une météo clémente, qui a pesé sur les dépenses d’énergie, et l’impact des attentats de novembre à Paris et Saint-Denis.

Au quatrième trimestre, la contribution à la croissance de la demande intérieure finale a été revue en légère hausse (0,2 point contre 0,1 point précédemment), tout comme celle des variations de stocks (0,7 point contre 0,5 point en première estimation).

Le commerce extérieur a quant à lui davantage pesé, à hauteur de -0,5 point (contre -0,3 point en première estimation), la progression des importations (+2,5%) restant soutenue malgré le rebond des exportations (+1,0% après -0,6% au troisième trimestre).

L’accélération de l’investissement global, principal moteur de la croissance de la fin d’année, s’est avérée légèrement inférieure à la première estimation, à +0,7% (contre +0,8%), après +0,1% au troisième trimestre.

La progression de celui des entreprises a été confirmée à 1,3%, mais celui des ménages a reculé de 1,0% après avoir été annoncé en hausse de 0,5% initialement alors que le marché immobilier montre des signes de reprise.

L’investissement des ménages reste sur dix trimestres consécutifs de baisse et se situe en valeur à des plus bas depuis 1998.

(Myriam Rivet)

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