Un PC portable, une (bonne) connexion wifi, éventuellement un bloc note et un stylo: je vous présente mon bureau ! Pour des raisons personnelles, j’ai décidé de ne pas révéler mon lieu actuel de résidence, mais sachez que je me suis absentée de mon domicile pour une petite semaine. C’est merveilleux, personne ne sait où je suis: mes clients n’en savent strictement rien et ne veulent probablement pas le savoir. Quand on est freelance, ce qui importe, c’est le résultat. Alors que j’envoie mes mails de Levallois-Perret ou d’Abou Dhabi, tout le monde s’en tamponne le coquillard. Le bonheur! Mais comment gérer au mieux ce nomadisme professionnel? Je vous livre ici quelques indices et pistes.
Cela peut paraitre bête, mais c’est à mes yeux la condition sine qua non pour être freelance en télétravail. Si vous n’aimez pas être seul, que le silence vous pèse et que vous avez besoin de parler à des gens tout au long de la journée, alors le télétravail risque de vous déplaire. En effet, il y a des journées où je ne parle avec personne – à part mon chat, mais ce sont des conversations assez unilatérales, puisqu’il préfère se blottir dans mes bras et dormir.
Il est vrai que je préfère travailler dans mon coin, à mon rythme, sans le bruit des collègues qui téléphonent, papotent et s’agitent. J’ai adoré fréquenter mes collègues, mais j’ai quand-même tendance à penser que leur présence était un peu trop distrayante pour me permettre une concentration de qualité. J’étais trop souvent tentée d’interrompre le travail pour descendre au Starbucks ou boire un thé dans la cuisine du bureau. Bref, productivité versus convivialité.
L’amour du nomadisme
Ceux qui me connaissent le savent: mon besoin d’indépendance est quasi viscéral. Si je n’ai pas un voyage de prévu, j’étouffe. J’aime ce sentiment de pouvoir partir à tout moment, de pouvoir prévoir des petites escapades de mon quotidien. Avant je devais quémander mes RTT auprès de mes supérieurs hiérarchiques. Aujourd’hui, à l’image de Richard Branson, je peux prendre autant de vacances que je veux – à condition de faire mon travail comme il se doit. Maintenant je suis ici, demain je serai là. Souvent je n’ai même pas besoin d’en informer mes clients.
La dématérialisation totale de mon travail est un privilège dont ne jouissent que peu de professions. Pourtant, à mes yeux, c’est l’avenir. Pour citer une entreprise que j’apprécie énormément -Il est question de Hopwork- l’un des co-fondateurs a quitté Paris pour le sud de la France, idem pour un autre collaborateur -qui a vécu un certain temps à Barcelone. Les nouvelles technologies nous permettent une plus grande liberté dans nos modes de fonctionnements professionnels: il faut en profiter, c’est ça l’avenir!
L’amour de l’indépendance
L’indépendance, c’est la promesse d’une grande flexibilité – mais une flexibilité qui nécessite néanmoins une certaine discipline. En effet, quand je ne travaille pas le matin, il faut que je rattrape ces heures-là à un autre moment de la journée (ou de la soirée). Combien de samedis soirs ai-je passé devant l’ordinateur? Je ne m’en souviens guère. A l’inverse, le lundi n’est plus un jour détesté et peut, parfois, commencer par une belle grasse matinée. Le télétravail, c’est un cadre de travail qui ne convient pas à tout le monde.
Certaines personnes ont besoin d’être guidées et dirigées. Pour ma part, je n’ai pas besoin du regard sévère d’une N+1 pour me mettre au travail. Quand je ne fais rien, je préfère encore me faire enguirlander par moi-même !
L’amour de la responsabilité
Eh oui, être freelance et, de surcroit, travailler de chez soi est une grande responsabilité. Il faut s’organiser, gérer et superviser ses différentes missions. Il n’y personne pour vous rappeler vos deadlines ou vous faire un point rapide. Souvent on demande aux freelances d’être encore plus opérationnels que les employés – surtout s’ils facturent à la journée. La pression n’est pas la même, les enjeux non plus. Rien ne garantit que votre client vous redonnera du travail, une nouvelle mission, de nouveaux projets.
Chaque jour vous vous lèverez -sans jamais savoir comment se déroulera votre journée. Chaque jour est en quelque sorte un nouveau combat -c’est ce qui rend cette vie de freelance si existante selon moi. C’est un peu comme en amour- ce n’est pas parce que l’autre est avec vous que tout est gagné. Là aussi il faut se battre et reconquérir. Alors la vie de freelance, c’est comme la vie de couple -ce n’est pas en passant vos journées en pyjamas que ça marchera!
1 Comment
comment peut-on s’organise au lorsque nous somme marié plus encore plein des difficultés que nous rencontrons dans les moment du boulot? en quelques sortes l’intention es toujours ailleurs…. ?