C’est sans artifices et en toute simplicité qu’Adele a fait son grand retour dans les pages du magazine Rolling Stone pour célébrer la sortie de son nouvel album : 25.
Oublié le trait d’eye liner qui souligne habituellement son regard. C’est sans maquillage qu’Adele apparait en Une du nouveau numéro du magazine Rolling Stone. La chanteuse, qui fait son grand retour dans les bacs, dévoile son teint de porcelaine dans un cliché façon sortie de douche la montrant les cheveux humides, emmitouflée dans un peignoir blanc, le regard tourné droit vers l’objectif qui l’immortalise.
Profitant de son passage dans les pages du magazine, elle évoque les quatre années qui séparent son dernier album 21 sorti en 2011 de son nouveau disque 25qui arrivera dans les bacs à la fin de mois de novembre. Une longue période d’absence pendant laquelle elle a accueilli en 2012 son premier enfant, un petit garçon baptisé Angelo. J’ai perdu de vue la musique, pas tout non plus mais j’ai l’impression que je ne sais pas ce qui se passe dans les charts et dans la culture populaire actuellement. J’ai perdu le contact avec la réalité, avec ce qui est à la mode.
L’impact d’Amy Winehouse sur elle
Mais Adèle ne regrette pas d’avoir coupé le contact si longtemps avec son public. C’est d’ailleurs ainsi qu’elle voit sa carrière : un album, des concerts puis une existence normale loin de tout. Ma carrière, ce n’est pas ma vie. C’est mon hobby. (…) Les gens pensent que je déteste être célèbre. Ce n’est pas le cas. Je suis très effrayée par ça. Je pense que c’est vraiment toxique et qu’il est facile de se faire bouffer par tout ça. (…) Voir Amy Winehouse se dégrader est l’une des raisons pour lesquelles je suis un peu effrayée. (…) J’étais triste pour elle mais si quelqu’un me montrait une photo d’elle où elle n’avait pas l’air bien, je la regardais. (…) Cette attention constante fait peur, surtout quand on ne vit pas autour de ce tout ce qui tourne au showbiz, confie-t-elle ainsi.
Devenue célègre grâce à des titres comme Rolling in the deep, Adele se demande si son succès aurait été le même si elle n’était pas ronde. Je pense que tout le monde peut s’identifier à moi. Je ne dis pas que tout le monde a ma silhouette, mais on peut s’identifier car je ne suis pas parfaite. Je crois que beaucoup de personnes sont décrites comme parfaites, inaccessibles et intouchables, conclut-elle à ce sujet.