Burkina Faso : rétablissement de la Constitution et modification des institutions par les nouvelles autorités

Lt-Col Paul-Henri Sandaogo

Ce lundi 31 janvier, les nouvelles autorités au Burkina Faso ont rétabli la constitution du pays, suspendue depuis leur prise de pouvoir il y a une semaine, mais modifient les institutions en attendant la mise en place des organes de transition.

Lt-Col Paul-Henri Sandaogo

Les nouvelles autorités du Mouvement Patriotique pour la Sauvegarde et la Restauration (MPSR) assurent la continuité de l’État, indique un acte fondamental de 37 articles lu à la télévision nationale par le lieutenant-colonel Cyprien Kaboré. Précisant que l’acte fondamental lève la suspension de la Constitution qu’il complète pour la période de transition jusqu’au retour à l’ordre constitutionnel à une date non précise.

L’acte fondamental

Le MPSR est l’organe central de définition et d’orientation de la politique sécuritaire, économique, sociale, de développement et de la restauration de l’intégrité territoriale. 

En outre, cet acte fondamental précise la composition du MPSR. 

  • D’un président (le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba)
  • de deux vice-présidents
  • d’un coordonnateur et de commissions

Mais ne mentionnant aucun nom. 

Le président du MPSR est le président du Faso, chef de l’État, chef suprême des forces armées nationales, souligne l’article 28 de cet acte.

Il en ressort que l’acte fondamental garantit l’indépendance de la justice et la présomption d’innocence, ainsi que les libertés fondamentales contenues dans la Constitution, en particulier la liberté de circuler, la liberté d’expression et celle de la presse. 

Dans un décret également lu à la télévision nationale a par ailleurs mis fin aux fonctions du chef d’état-major des armées.

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