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Les 3 bienfaits de la musique au travail

La musique au travail n’est plus un tabou, même dans des environnements qui y étaient plutôt réfractaires au départ, celle-ci est entrée dans l’usage courant.

La musique au travail
La musique au travail / Hero Images

 

Business calls me

Trouble down the waterfront

You know, I tried to

But now i’m running outta lies

Run, Run, Run, cette musique de Phoenix, vantant la liberté de fuir la réalité du boulot quotidien, semble rattrapée par la réalité, tant l’environnement professionnel est maintenant conditionné par l’écoute musicale.

Au rythme du beat des productions de Pharell Williams ou de Will I am (Bring the Action!), les mails fusent, la créativité s’emballe, les gestes et les idées se synchronisent pour ne faire qu’un avec la musique.

Car oui, la musique au travail n’est plus un tabou, même dans des environnements qui y étaient plutôt réfractaires au départ, comme le secteur bancaire, celle-ci est entrée dans l’usage courant avec la démocratisation des ipod, iphone et lecteurs mp3.

Un phénomène qui relève de la sociologie

Cette prise d’assaut de la musique dans les bureaux et les open-space se transforme en véritable phénomène de société, jusqu’à devenir la normalité.

Doit-on y voir pour autant un effet de mode ou une installation durable?

Les faits penchent plutôt pour la seconde option car ce mouvement s’inscrit bel et bien dans une logique d’individualisation de la société observée depuis plusieurs années, jusqu’à interpeller les sociologues.

La musique, mise à disposition massivement par l’accès à des plateformes de téléchargement ou de streaming, comme Napster ou Deezer, devient un vecteur de consommation, comme n’importe quel bien ou service. Dans ce contexte, le besoin d’exporter sa passion au travail est inévitable, où l’individu moyen passe 80% de son temps.

Tel les envolées lyriques d’un concerto de Rachmaninov, le phénomène va crescendo, jusqu’à croiser des bureaux entiers dont le seul bruit provient des hochements de tête et des claquements de main au son de leur musique préférée!

De prime abord, la musique tendrait donc à éloigner les gens au travail. La réalité est bien entendue plus complexe que cela.

Une thérapie au sens médical

La musique, au-delà de l’aspect individualiste, a de sérieux atouts sur le plan médical.

Tout d’abord, toute mélodie n’est pas adaptée à une ambiance professionnelle: c’est ce qui transparait de certaines études scientifiques sur la productivité et la qualité du travail.

Il ressort notamment que les morceaux instrumentaux ou encore la musique classique permet une meilleure concentration sur les tâches intellectuelles, là ou pour les tâches répétitives, rien de mieux qu’une musique rythmée!

Tout est également une question d’affinités: un baby boomer sera plus influencé et productif sur un morceau de Springsteen ou des Wings qu’une personne des années 90, qui sera nourrie au son de la dance, de nirvana ou de rage against the machine (du moment que la révolte anticapitaliste ne choque pas votre responsable).

Au-delà de trouver le bon morceau pour la bonne personne, la musique sert de conducteur pour le fonctionnement des liaisons neurologiques.

Un chercheur en neuropsychologie, Henri Platel, travaillant notamment sur la maladie d’Alzheimer, indique que les malades se rappellent mieux des mélodies que des textes car la musique fait appel à différentes zone cognitive et logées dans les deux hémisphères du cerveau.

Au travail, ceci prend tout son sens dans la mesure où nous sommes constamment en train de d’avancer simultanément sur des tâches multiples et variées: mailing, réflexion, présentation sous PowerPoint, infographie sous Visio, expression orale et écrit… nous sollicitons toutes les zones de notre cortex cérébral et la musique nous aide à fluidifier nos pensées, nos prises de décisions en ayant un contexte familier, un cocon qui nous permet de nous abstraire de toute influence externe.

C’est ce rituel familier qui semble prédisposer les patients à se souvenir des airs de musique même au dernier stade de la maladie. Une influence positive de la musique donc, au travail comme en institut de santé, et qui, qui sait, pourrait même atténuer ou retarder l’apparition de la maladie d’Alzheimer?

Un plaisir avec modération pour être efficace

Toutefois, avoir une personne constamment isolée dans son environnement, les écouteurs en permanence sur les oreilles, peut avoir des effets néfastes sur une équipe, ses collègues peuvent avoir la désagréable impression de le déranger à chaque fois pour lui poser une question. Rater la dernière blague tendance dans l’open-space ou une information capitale sur le projet peut s’avérer problématique pour les addicts musicaux que nous sommes!

Mais avouez, qui n’a jamais été pris de la soudaine envie de mettre ses écouteurs pour éviter le collègue trop bruyant et à la voix stressante, jusqu’à vous provoquer des migraines?

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